jeudi 18 février 2016

Marque employeur: Question RH ou business?


La marque employeur est un concept de marketing RH. Quand une entreprise communique pour attirer les meilleurs talents, elle peut soit construire un message RH, soit un message business. Quelle approche est la plus efficace ? Eléments d’explication…
Un petit historique sur la marque employeur s’impose. Comme beaucoup de concepts, celui-ci nous vient d’outre-manche.
Dans les pays anglo-saxons et scandinaves, cet « employer branding » est appréhendé comme une continuité de la marque corporate.
Autrement dit, on utilise la notoriété de la marque ou ses principaux atouts pour le décliner sur des actions de marketing RH.
En France, où on ne fait décidément rien comme tout le monde, la marque employeur a été presque jalousement trustée par les RH qui en ont fait un concept à leur image : RH. Au lieu de se servir de la marque corporate, on crée une marque employeur distincte qui valorise les dispositifs RH comme éléments majeurs d’attraction des candidats.
Quand la marque employeur est RH
Cet article ne cherche pas à pointer du doigt mais à identifier des tendances.
Une de ces tendances est que les candidats/collaborateurs rejoignent/restent dans une entreprise parce que celle-ci propose un environnement RH plus séduisant que les concurrents.
Parmi les arguments récurrents de cette approche marketing, on retrouve : « nous sommes une entreprise apprenante », « nous contribuons à développer votre carrière », « nous vous offrons de meilleurs salaires », « nous délivrons régulièrement de la formation à nos salariés », etc.
Le top argument est le premier : « nous sommes une entreprise apprenante ».
C’est le jackpot ! L’erreur impossible ! Qui n’a pas envie d’apprendre et de progresser !
Le problème, c’est que toutes les entreprises le prétendent, celles chez qui cette dimension apprenante existe comme celles chez qui elle est une réalité instable.
Un des principes de base de la communication étant la capacité à de distinguer de la masse pour faire entendre son message, l’efficacité de cette approche est peu concluante.
En fait, elle est efficace quand la réputation corporate de l’entreprise est bien établie.
Dans le cas contraire, elle apparaît comme une promesse parmi d’autres. Sans singularité, pas de visibilité !
Quand la marque employeur est business
L’approche est différente dans le sens où la communication RH s’appuie sur la marque corporate.
La marque employeur se lie étroitement aux domaines d’activité, aux métiers, ou aux valeurs qui émergent dans le cadre des activités commerciales.
On cherche à attirer les candidats sur une promesse plus réelle, qui prend sa source dans une réalité interne vécue au quotidien par les salariés. L’idée ici est de parler de fierté d’appartenance, de diversité comme moteur de la performance, de l’intérêt des métiers, de l’innovation, du challenge… On s’adresse à des candidats qui peuvent éprouver un réel intérêt (voire une passion) pour la marque corporate de la boite, ses métiers, ses domaines d’activité.
Ces profils sont plus difficiles à sourcer mais quand on parvient à capter leur attention, ils représentent une réelle plu value pour le recruteur. Ils aiment ce qu’ils font, ils sont motivés, ils adhèrent aux valeurs… Ce ne sont plus des mercenaires qui viennent pour le salaire mais des collaborateurs qui ont soif d’apprendre et de participer à la croissance de la boite.
Pour les entreprises ayant une marque corporate peu connue ou proposant des métiers pas forcément « sexys », cette approche peut sembler peu pertinente. Dans ce cas, la stratégie va être différente. L’idée est d’identifier un point fort de l’entreprise, un atout clairement distinctif dans lequel se reconnaissent les clients, les collaborateurs et bien sûr les candidats. Il faut trouver cet aspect du secteur, cette particularité du métier, cette ambiance unique, qui correspond à votre réalité et peut représenter un vrai levier d’attraction des talents.
Prenons l’exemple d’une petite SSII évoluant sur des domaines techniques arides. Pas question de communiquer sur l’intérêt des métiers ou la mobilité interne, mais peut-être sur un environnement de travail, la valeur de l’innovation, les objectifs de croissance… Le message est authentique et parle aux candidats qui veulent retrouver ces dimensions dans leur futur job. L’idée au final est de s’adresser à des profils qui partagent votre univers.

Start-up et marque employeur ; incompatible ?


Dans la guerre des talents, et notamment des jeunes diplômés, les Start-Up partent avec un certain désavantage par rapport aux grandes entreprises. Pourtant, elles ont des arguments à faire valoir. Encore faut-il qu’elles osent et ne rechignent pas à mettre en place quelques actions peu coûteuses mais génératrices de visibilité !
Une boite qui fait une levée de fond, ça épate, ça intrigue, ça donne envie. Derrière le produit ou le service qui sera commercialisé, se cachent également des opportunités d’emploi. Comme le relaie le site Maddyness, Bunkr, une jeune société éditrice d’un logiciel alternatif à PowerPoint, a profité de plusieurs levées de fond pour accélérer son développement. Ce qui signifiait, entre autres, de devoir recruter des talents. Dans cette optique, la Start-Up cherchait à pouvoir compter sur des candidats prêts à vivre « une aventure humaine ». Il fallait donc commencer par poser des valeurs, et les dirigeants en ont identifié 5 :
▪   We are a Team
▪   A team of Warriors
▪   Multi-cultural team
▪   We cultivate excellence
▪   Nothing is impossible
Pour attirer ces profils, la promesse est : « Venez vivre une aventure exaltante mais avec la pression qui va avec ». Ils s’adressent à l’esprit d’entrepreneuriat des candidats : « nous leur offrons la possibilité de prendre part à la croissance de l’aventure Bunkr, d’arriver à un moment clé de l’entreprise et prendre une place importante dans les choix et le développement » explique Edouard Petit, co-fondateur de Bunkr. Jouer sur la magie d’une aventure, l’enthousiasme de tout créer à partir de rien, innover pour faire la différence… Voilà des promesses discriminantes de la part d’une Start-Up qui se donne les moyens d’être un employeur attractif.

Faire corps pour créer du buzz

Pour se donner plus de visibilité, des acteurs du web et du mobile décident de faire front commun et participent à un tournoi de baby foot, la Gamelle Star Cup, organisé par un cabinet de recrutement, Mobiskill. Issues des domaines du web et du mobile, de nombreuses Start-Up s’affrontent lors d’une compétition où la bonne humeur est au rendez-vous. L’objectif de cet événement ? Valoriser la marque employeur de ces sociétés. La preuve, le prix le plus en vogue est celui de la vidéo « Marque Employeur », d’une valeur de 5 000 euros. Une initiative qui pourrait inspirer des petites et moyennes entreprises d’autres secteurs d’activité qui se demandent comment pallier à leurs problématiques d’attraction des talents ! La réponse est évidente : en mutualisant leurs efforts !

Comment doper son image employeur ?

Les arguments pour travailler dans les grosses boites sont connues : sécurité de l’emploi, CV valorisé, perspective d’évolution, etc. Pourtant, les jeunes diplômés n’ont pas les mêmes préoccupations que leurs aînés. Ils veulent davantage occuper un métier qui les intéresse que pantoufler dans des postes où les missions sont cadrées et les prises d’initiative trop rares.
De fait, la petite ou moyenne entreprise est capable d’offrir le « frisson du challenge ». Ce qui ne les empêche pas de travailler d’autres axes pour renforcer la qualité de leur image employeur.
En effet, les salariés souhaitent aujourd’hui connaître plusieurs vies professionnelles, ce qui passe par la formation continue. En dégageant davantage de ressources sur des actions de formation, les Start-Up sont susceptibles de lever les derniers doutes existant chez ces profils qu’elles souhaitent à tout prix attirer. A cet égard, la réforme de la formation continue constitue une formidable opportunité pour les entreprises comptant moins de 10 salariés. Celles-ci vont ainsi recevoir plus de fonds de la part des OPCA pour former plus souvent leurs collaborateurs.
A vous de jouer maintenant !  
Faites confiance à l’Agence Twinin pour réussir vos campagnes de marque employeur. Twinin vous conseille sur la meilleure stratégie à adopter pour créer le buzz auprès de vos cibles, pour à terme capter les talents dont votre entreprise a besoin pour se développer.
Jeremy Duris
Influenceur RH

Pourquoi faire de la com RH ?



Les entreprises se démarquent par une politique RH attractive qui attire les candidats et fidélise les collaborateurs. Pour mettre en lumière cette politique, le concept de communication RH s’appuie sur les bases et les techniques de la communicationd’entreprise. Voici 5 bonnes raisons de l’adopter !


Recruter des jeunes talents

A l’image des marques Total, GDF-Suez, Microsoft ou Deloitte, les entreprises misent sur des ambassadeurs pour attirer les étudiants… Les fameux Campus Ambassador ! La nouvelle génération est demandeuse de sens et de concret. En termes de communication RH, cela doit se traduire par des témoignages de salariés, des remontées du terrain… Les ambassadeurs sont des salariés du Groupe qui jouent le rôle d’interlocuteurs privilégiés auprès de leur ancienne école. Le StudentAmbassador, lui, est l’interlocuteur privilégié de la marque dans l’école ou l’Université dans laquelle il étudie. Véritable relais des informations du Groupe, le StudentAmbassador permet à ses camarades d’être présents lors des différents évènements organisés par l’entreprise, comme des rencontres métiers par exemple.


Attirer des candidats qui vous ressemblent

La communication RH est une manière de recruter des salariés qui vous ressemblent. Si l’on souhaite que les candidats aient les mêmes valeurs que votre marque, il paraît évident qu’il faut communiquer sur ses valeurs… Et que celles-ci soient sincères. Le traditionnel ‘‘nous sommes merveilleux, respectueux, audacieux et leader sur notre marché…’’ne marche plus. Si vous insistez sur la valeur respect au sein de votre entreprise et que les cadres ne daignent pas dire bonjour quand le nouveau collaborateur arrive le matin, ce dernier se sentira trahi. La première des règles pour attirer des candidats en symbiose avec soi, c’est donc de respecter ses engagements. Il s’agit de bien prendre le temps de définir qui l’on est et sur quoi il est possible de s’engager pour attirer ceux qui nous ressemblent. Pas de fausse promesse donc…


Engager vos salariés

Le but de la communication interne est de convaincre les salariés de s’engager derrière les objectifs et la stratégie de la direction. Ce type de communication se décline en quatre sous objectifs distinctifs :
  • Sensibiliser les collaborateurs aux enjeux de l’entreprise,
  • Répondre au besoin d’information des collaborateurs,
  • Accompagner ses salariés dans un contexte de changement,
  • Développer une identité et une culture communes.


Valoriser les différences

La communication RH met en lumière la diversité en entreprise et ses atouts. Les entreprises doivent aller au-delà de la lutte contre les discriminations, en faisant des différences des salariés des atouts très concrets pour l’entreprise. La politique handicap, par exemple, doit être définie comme une source de profit. Elle représente un moteur d’une culture d’entreprise et un facteur de cohésion, lorsqu’elle est bien managée. Mettre en avant les entreprises qui mènent de vraies politiques d’insertion au service des personnes handicapées est un formidable outil pour la lutte contre les idées reçues et le misérabilisme. Les personnes en situation de handicap souhaitent que l’on parle de leurs compétences et non de leur handicap.


Séduire votre écosystème

La communication RH peut lancer une opération séduction auprès de l’écosystème de son entreprise (clients, partenaires, prestataires, fournisseurs, etc.). En fonction de sa manière de travailler, sa culture d’entreprise et ses valeurs, il y a de fortes chances que votre écosystème soit séduit par votre politique de ressources humaines. Vous pouvez alors insister sur un recrutement efficace, une politique d’intégration optimale et / ou un feel good management… En général, quand une entreprise fait preuve d’une bonne gestion RH en toute transparence, elle démontre qu’elle est en bonne santé. Rien de tel pour attirer un nouveau client ou un nouveau prestataire qui vous fera plus facilement confiance.
A vous de jouer maintenant !  

Faites confiance à l’Agence Twinin pour réussir vos campagnes de marque employeur. Twinin vous conseille sur la meilleure stratégie à adopter pour créer le buzz auprès de vos cibles, pour à terme capter les talents dont votre entreprise a besoin pour se développer.

Jeremy Duris
Influenceur RH 

Tout investir sur la marque employeur ?


Malgré une situation économique incertaine, beaucoup d’entreprises recrutent. Elles recrutent en nombre et rivalisent pour attirer les meilleurs talents. La question de la marque employeur est donc essentielle dans leur stratégie. Mais doivent-elles tout miser sur la marque employeur ?

Le concept de « marque employeur » apparu à la fin des années 90 devait permettre aux agences en communication spécialistes des problématiques RH de répondre à de nouveaux besoins et de marketer de nouveaux services. Ce concept déposé de marque employeur avait du sens et une réelle légitimité à une époque où le monde du travail, après une forte croissance des recrutements à la fin des années 80, vivait une importante hausse du chômage une décennie plus tard. Il s’agissait alors de travailler sur la cohérence des expressions employeur, en interne et en externe ; de comprendre, créer, développer ou repositionner la relation entre le recruteur et son image d’une part, et l’employé ou le futur recruté d’autre part.

Aujourd’hui, la marque employeur est considérée comme un élément essentiel de la communication de recrutement, dont les contours évoluent en permanence, à l’instar de toutes les autres formes de communication de l’entreprise, qu’elles soient traditionnelles ou nouvelles. La communication employeur doit être cohérente avec l’image réelle de l’entreprise Alors qu’il est admis que la communication interne est une partie intégrante de la communication globale des organisations publiques et privées, et non plus un domaine à part, pré carré des ressources humaines, la communication autour de la marque employeur ne bénéficie pas encore toujours de la même considération et du même positionnement. Pourtant, cette « marque » participe pleinement à l’expression de l’employeur, en interne comme en externe. Elle doit donc, elle aussi, s’inscrire dans la stratégie de communication globale de l’entreprise.

Cette cohérence, garantie par la direction de la communication, fait de ce département un partenaire privilégié de la direction des ressources humaines ou du recrutement pour les accompagner tant en matière de stratégie que de mise en œuvre d’une politique de communication. Le défi à relever pour la DirCom est alors de parvenir à intégrer les besoins de la DRH, ses perspectives et ses objectifs, dans une communication en parfaite adéquation avec l’image réelle et le discours corporate de l’entreprise.

À l’inverse, ne pas coordonner ces initiatives risquerait de créer des incohérences et de laisser apparaître des discours contraires qui pourraient polluer l’image ou le discours de l’entreprise.

La marque employeur est-elle une marque comme les autres ? Pilotée indépendamment, la communication de recrutement risquerait de faire des promesses aux candidats sans être capable de les tenir, de proposer une description avantageuse de l‘entreprise éloignée de la réalité, voire même de compromettre les efforts de communication interne. La marque employeur ne doit donc pas être gérée comme une marque à part. La promotion de la marque employeur passe par une profonde connaissance de l’entreprise, de son histoire, de sa culture, des femmes et des hommes qui la composent… Il s’agit d’identifier ses forces et ses faiblesses pour ensuite pouvoir mettre en avant une identité forte et originale, et pas seulement d’assurer la promotion de valeurs banales et communes à toutes les organisations comme le respect de l’environnement ou de l’humain…des évidences.

La promotion d’une marque dans sa dimension employeur requiert la même expertise en communication que son traitement sous un angle corporate ou commercial. Ce sont les partenariats internes qui changent (DRH, relations investisseurs, marketing et vente…).

À chaque fois, les compétences de spécialistes peuvent être associées, sans toutefois se substituer les unes aux autres. Parce que les agences en communication généralistes ou spécialisées sont toujours plus performantes pour optimiser l’image et le discours, et mettre en avant les points forts, que pour faire évoluer l’entreprise sur ses points faibles, une vision globale et cohérente de la communication est toujours impérative. La vigilance doit être totale, car les mêmes acteurs de la communication et du marketing (agences globales, agences digitales, prestataires de services…) gravitent autour de la marque employeur. Si elle est bien une marque comme les autres, la marque employeur répond toutefois à des besoins spécifiques qui peuvent exiger de beaucoup miser sur elle. Beaucoup, mais pas tout, tant en recrutement qu’en communication : une stratégie de recrutement ne pourra jamais se limiter à de la communication.

Quant aux différentes communications de l’entreprise, elles interagissent et se complètent pour servir directement ou indirectement la marque employeur, qui en sort renforcée. Aucune d’elles ne doit donc être négligée.

Jérémy Duris
Influenceur RH

La bonne ambiance au travail, ce levier méconnu de marque employeur


L’étude menée par le groupe Monster met en évidence que 40% des Français pourraient changer d’emploi à cause d’une mauvaise ambiance de travail. En comparaison, ils ne sont que 29% à être prêts à changer du fait d’un salaire insuffisant. Et si la bonne ambiance au travail devait davantage être valorisée par les services de communication RH ?
Parmi les 40% de salariés français prêts à changer d’employeur en raison d’une mauvaise ambiance de travail, 25% d’entre eux le souhaitent du fait d’un conflit avec un supérieur et 18% à cause de collègues de travail « insupportables ». Ces motifs d’insatisfaction peuvent varier selon les catégories:
  • Les cadres sont très sensibles à leur relation avec leurs managers, notamment la bonne entente avec leur supérieur hiérarchique. 30% d’entre eux déclarent envisager de changer d’emploi en cas de conflit avec un supérieur.
  • Les moins de 30 ans veulent bien s’entendre avec leurs collègues : les mauvais rapports entre collègues semblent avoir plus d’impact sur cette catégorie, puisqu’elle préfèrerait changer d’emploi plutôt que de devoir les endurer (26%). Cependant, ces jeunes employés semblent moins souffrir des conflits avec leur supérieur : seuls 20% d’entre eux seraient prêts à chercher un nouvel emploi en cas de conflit avec un manager.
  • Des susceptibilités différentes par région : l’Ile-de-France est la région où les salariés français sont les plus sensibles à l’ambiance. Elle pourrait amener près de la moitié d’entre eux (49%) à quitter leur emploi si elle était mauvaise, tandis que seuls 21% y songeraient en raison d’une paie et d’avantages insuffisants. En revanche, 37% des répondants du Nord-Est changeraient d’emploi si le salaire ne leur convenait pas.

Travailler les bonnes relations au bureau

Les résultats de ce sondage seraient-ils une des conséquences de l’arrivée des nouvelles générations (Y et Z) dans le monde du travail ? Quand on se rend au boulot, ce n’est donc plus seulement pour bosser ou s’épanouir professionnellement mais également pour nouer des relations humaines de qualité, ou au moins ne pas devoir affronter des atmosphères tendues ou détestables.  « En période de crise, compte tenu de la pression et du nombre d’heures passées au sein de l’entreprise, le bien-être au travail, dans lequel s’inscrit la bonne ambiance, est essentiel à la fois pour fidéliser les salariés, mais aussi pour augmenter leur performance » précise Marc Suchet, Directeur marketing de Monster France, Espagne et Belux.

Un levier de marque employeur ?

Si les salariés expriment leur désir d’une bonne ambiance de travail, cela donne une précieuse indication sur les attentes des candidats. En matière de communication RH, pas besoin de mettre toutes ses billes dans l’évolution professionnelle, la rémunération, l’intérêt des métiers, il faut aussi parler de la bonne entente qui règne dans les bureaux ou de l’esprit d’équipe qui unit les différents échelons hiérarchiques (pour peu que cela soit vrai !). Cette étude Monster vient clairement appuyer que les salariés français recherchent des entreprises où ils pourront développer leurs personnalités et rencontrer des personnes qu’ils estiment. « Les entreprises ont tout intérêt à intégrer pleinement à leur stratégie RH ces axes et indicateurs de suivi de la qualité de vie au travail de leurs salariés. La prise en compte du bien-être des salariés peut en effet s’avérer essentielle dans la réussite d’une entreprise. En créant ce cercle vertueux, cela peut aussi être bénéfique pour la marque employeur » ajoute Marc Suchet.
Jérémy Duris
Influenceur RH